Gestionnaire culturelle aux grandes ambitions, passionnée par l’entrepreneuriat artistique.
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Mes racines artistiques remontent à mes trois ans, lorsque j’ai enfilé mon premier léotard de danse. Depuis ce jour, la danse m’a accompagnée dans toutes les étapes de ma vie. Même si ma connexion à l’art s’est créée initialement grâce à la danse, j’ai rapidement ouvert mes horizons à une panoplie de disciplines artistiques que je trouve toutes aussi impressionnantes les unes que les autres.
Mon engagement féministe, lui, remonte à mes 16 ans, lorsque j’ai réalisé que je vivais dans un monde conçu principalement pour les hommes et que la vie n’était pas toujours jaune pour les femmes et encore moins pour les femmes issues d’autres groupes sous-représentés. J’ai commencé à comprendre et à reconnaître les différents privilèges que j’avais et à concevoir que la réalité était bien différente pour d’autres femmes. Je découvrais les pensées de Joséphine Baker, Gloria Steinem, Simone de Beauvoir, Amanda Gorman, Mary Two-Axe Earley, Simone Veil, Taslima Nasreen (et j’en passe), toutes portées par un désir de justice sociale. Pour moi, ce fut le début de prises de position résolues, humanistes et nécessairement féministes.
Ma connexion avec la nature, pour sa part, remonte à mes 23 ans, lorsque je suis partie vivre en Australie pour un an. C’est à ce moment précis que j’ai réalisé l’immensité du monde. J’ai compris les bienfaits d’être à proximité des montagnes et de l'océan. Et que, la déconnexion est plus que nécessaire dans une société qui impose trop souvent un mode de vie rapide et hyperconnecté.
Mon intérêt pour l’entrepreneuriat, quant à lui, est apparu à l’université. Je me suis toujours impliquée dans mille et un projets (un peu trop d’ailleurs). Je profitais de mon temps libre pour générer des idées qui pourraient potentiellement se transformer en projets d’affaires, toujours avec le fil conducteur de l’art, bien entendu. J’avais ce désir de transformer positivement le monde qui m’entourait. L’entrepreneuriat représentait un moyen tangible d’y parvenir. Aujourd’hui, je ne me considère ni comme une artiste, ni comme une entrepreneure, mais plutôt comme une gestionnaire culturelle à part entière.
Le projet est né d’une combinaison de ces quatre éléments. Mon objectif était de créer un pont durable entre l’art, l’entrepreneuriat et la nature, le tout à travers une approche inclusive et bienveillante.
Durant la pandémie, j’ai déménagé à Golden en Colombie-Britannique, une petite ville de ski de moins de 4000 habitant·e·s. J’avais besoin de déconnexion et de nature. Le paysage est d’une beauté incroyable là-bas. Bien que magnifique, mon passage à Golden m’a toutefois fait réaliser que j’avais besoin d’être étroitement connectée avec l’art dans ma vie pour être complètement épanouie. Durant mon séjour, j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs centres d’art dans l’Ouest canadien, dont un m’ayant particulièrement marqué : le Banff Centre for Arts and Creativity, situé en plein cœur du parc national de Banff en Alberta. J’ai tout de suite compris le duo imbattable que représentait l’art et la nature. Pour moi, la seule chose qui manquait à ce centre était l’axe entrepreneurial pour les artistes.
En parallèle, j’avais commencé à prendre part à distance à un programme d’incubation américain pour une autre idée d’affaires. J’ai tout de suite compris que je naviguais dans un écosystème entrepreneurial axé sur les hommes et que les projets artistiques n’étaient pas pris au sérieux comparativement à des projets de nature technologique ou autre. La réalité est que, malheureusement, l’art tombe souvent dans une craque.
J’ai réalisé le besoin d’avoir un espace inclusif pour les artistes souhaitant développer leur pratique artistique professionnelle ainsi que leur projet d’affaires en art.
Le Québec est un magnifique terrain de jeu pour initier un tel projet en nature.
Le projet est donc né le 16 août 2021 sous le nom de ARTEA (Centre).
[ artea ] signifie « art » dans la langue basque. Le basque (euskara) est considéré comme l’une des plus vieilles langues au monde et est la langue traditionnelle parlée au Pays basque, situé au nord de l’Espagne.
Avec ARTEA, je souhaitais développer une forte culture de collaboration et mettre de l’avant un processus de mutualisation qui permettrait la mise en commun de nos réseaux, de nos savoirs et de nos ressources afin de générer un impact encore plus grand dans les communautés artistiques et de développer une économie du partage. L’idée était d’utiliser ce qui existe déjà au lieu de toujours reconstruire. ARTEA développe en continu un réseau de partenaires responsables et durables partout au Québec, au Canada, et même à l’international. Ces partenaires accueilleront, à tour de rôle, une cohorte d’incubation ou encore un projet de résidence en mouvement. Ces collaborateurs ont plusieurs points en commun : ils sont situés dans de magnifiques lieux en nature, ils croient en la valeur de l’art, ils partagent les valeurs de notre communauté et ils intègrent des pratiques écoresponsables au cœur de leurs priorités. L’aspect nomade contribue à l’accessibilité du projet et permet de faire découvrir des endroits incroyables ici et ailleurs.
Premièrement, je suis d’avis que le système traditionnel n’est pas adapté pour l’économie créative ni pour les créateur·trice·s. Je crois au potentiel croissant des industries culturelles et créatives et je désire contribuer au pivot à faire dans la perception de l’art comme instrument de l’économie.
Deuxièmement, les artistes et entrepreneur·e·s culturel·le·s méritent une formation de qualité en entrepreneuriat artistique qui est adaptée à leurs besoins et à leurs réalités. À travers le programme d’incubation, je souhaite diversifier les méthodes d’apprentissage et opter pour des pratiques éducatives alternatives afin d’aider les « incubé·e·s » à renforcer leur potentiel artistique et entrepreneurial. J’aime beaucoup l’approche multidisciplinaire de ARTEA qui ne se limite pas à aucune discipline artistique. Je trouve que c’est un beau clin d'œil à la capacité plurielle de l’écosystème artistique.
J’ai souvent trouvé qu’il manquait de modèles féminins et issus de la diversité et de perspectives inclusives dans le domaine de l’entrepreneuriat. Je souhaitais mettre de l’avant des personnes inspirantes, trop souvent sous-représentées et contribuer à la multiplication des visions créatives. La diversité, c’est un million de réalités différentes. Ces multiples réalités seront représentées non seulement avec les artistes et entrepreneur·e·s participant·e·s, mais également à travers le conseil d’administration, l’équipe de direction, les formateur·trice·s, les artistes invité·e·s, etc.
Pour moi, ARTEA est le début de quelque chose de grand. On m’a souvent dit qu’un projet d’affaires, c’est une extension de soi-même. Il y a quelque chose de magique dans construire un projet qui nous ressemble. J’aspire à créer cet espace inclusif de formation, d’échange et de création où les gens se sentent, profondément et naturellement, bien.