Créer des boucles d'oreilles qui ne passent pas inaperçues.
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Lorsque Isabelle, la fondatrice de ARTEA, m’a approchée pour écrire un article sur son blogue, j’ai répondu oui sans hésiter. J’ai tant aimé mon expérience avec ARTEA que c’est un plaisir de contribuer, comme je peux, à ce projet. J’avais carte blanche. Le plus naturel pour moi était donc d’écrire ce billet de blogue en évoquant mon petit bout d’histoire et mon expérience en tant qu’entrepreneure.
C’est en 2021 que je me lance (très) naïvement dans l’aventure entrepreneuriale. Je pensais alors ouvrir un beau compte Instagram, gagner un millier d’abonné·e·s en un rien de temps et vendre mes bijoux sans effort … Bien évidemment, la réalité m’a vite rattrapée ! J’ai connu le calme plat durant des mois, réalisant une vente de temps en temps. Je comprends alors que vendre des produits demande bien plus de travail !
Qu’à cela ne tienne, je retrousse mes manches et me mets à lire des tas de publications sur les stratégies de communication sur Instagram. Par ailleurs, je suis une formation d’un an à l’École des entrepreneurs du Québec. Je participe également à des salons de créateur·trice·s : c’est un de mes premiers tournants significatifs, car j’y vois mes client·e·s pour la première fois et je fais des rencontres intéressantes. Ces rencontres me poussent à postuler pour des subventions que j’obtiens, et m’amènent à participer à des salons plus importants. Je voyage à Toronto pour le salon One Of A Kind et, petit à petit, je pousse les portes qui se présentent à moi. Le projet grandit ainsi de fil en aiguille, et prend plus d’ampleur que je ne l’avais imaginé au départ. Le seul projet de créer une page Instagram pour y vendre mes créations est loin.
Je me sens ainsi galvanisée : j’obtiens de la reconnaissance de la part du milieu de la mode, dans la presse et auprès du grand public. La marque gagne en notoriété, mes ventes progressent, je me sens sur mon X !
Jusqu’à … ce que je perde mon autre emploi, celui de graphiste. Cette stabilité financière, je l’avais depuis un bout de temps. Je perds ainsi mes repères et me revoilà plongée dans une sérieuse période de doutes et de remises en question.
Est-ce que tous ces efforts en valent vraiment la peine ? Ne suis-je pas mieux de prendre un emploi sécurisant qui me permet de voyager à ma guise et d’accéder à une première propriété ?
Après avoir pris le temps de souffler quelques semaines pour avoir du recul sur toute cette situation, je peux aujourd’hui affirmer que je suis, malgré tout, passionnée par ce projet un peu fou de lancer ma propre marque de bijoux (Adé). Chaque étape et chaque victoire m’exaltent et me rendent fière. Comme le dit Karman Kong, une autrice et influenceuse financière : « le succès, c’est d’avoir l’audace de danser au rythme de ses propres tambours, quel que soit le bruit ambiant ».
Donc je vais continuer à danser, et à avancer. Et la première étape est d’utiliser mes ressources pour trouver des idées de financement puisque ce projet n’est, malheureusement, pas encore viable.
Heureusement, je peux compter sur un réseau de coachs et de personnes bienveillantes qui ont à cœur la réussite de mon projet. Et ceci, c’est grâce à des incubateurs comme ARTEA. J’ai participé à ce programme dans le cadre du premier projet pilote d’une durée d’une fin de semaine.
Ces 48 heures ont fait partie des heures les plus importantes de ma vie.
C’est en partie grâce à la connexion si intense que j’ai eue avec les huit autres participantes, des femmes que je n’avais jamais rencontrées auparavant. Rarement, dans mon existence, j’ai eu à vivre un tel rapprochement avec des inconnues. Au cours de la formation, nous avons été invitées à expliquer notre projet et à expliquer ce qui nous a poussées à mener ces vies professionnelles non linéaires. Nous avons dû expliquer ce qui nous anime et chercher nos motivations profondes. Nous avons fouillé et questionné notre cœur. Nous avons ri, nous avons pleuré ensemble. Nous avons été authentiques. Nous nous sommes acceptées telles que nous sommes. Et dans cette authenticité et cette vulnérabilité, nous nous sommes trouvées.
Je suis rentrée d’ARTEA avec une vision plus claire de mon projet et de ma mission d’entreprise. J’avais cette impression enveloppante d’avoir trouvé ma place. Ce n’est pas rien ! Et trouver cette communauté de femmes et d’humain·e·s qui sont là pour nous épauler au besoin, et qui nous comprennent dans les moments difficiles, ce n’est pas rien non plus.
Aujourd’hui, forte de ce bagage, je suis fière d’oser et de continuer d’avancer. Le doute et les remises en question font partie du jeu. Du moment que la musique intérieure se fait entendre, et que je suis bien entourée, le jeu en vaut la chandelle.
Illustration : Florence Rivest